La maladie de Parkinson pourrait donner envie de grignoter.
Selon une étude italienne, l’envie de grignoter ressentie par les patients de la maladie de Parkinson pourrait témoigner d’une aggravation des symptômes.
L’un des effets néfastes de la maladie de Parkinson serait de grignoter encore et toujours, sans avoir conscience que cette habitude d’alimentation est elle-même mauvaise pour la santé. Ce sont des chercheurs italiens de la SISSA (École internationale supérieure d’études avancées) et l’hôpital universitaire de la région de Trieste qui avancent un tel lien.
D’après les auteurs de cette étude, dont les résultats sont rapportés par Medisite, le fait que les patients de la maladie de Parkinson aient envie de grignoter témoignerait d’une aggravation des symptômes. Deux fonctions cognitives du cerveau en particulier seraient affectées.
Deux fonctions cognitives du cerveau seraient altérées par Parkinson
Dans un premier temps, ces scientifiques sont partis de l’hypothèse d’un dysfonctionnement de la mécanique de récompense dans la zone du cerveau concernée. Un dérèglement qui pourrait ainsi expliquer que les malades continuent de manger sans ressentir le besoin d’arrêter.
Plusieurs volontaires ont ainsi été invités à donner leur appréciation de plusieurs aliments en photo. Les chercheurs ont découvert que “que les personnes atteintes de Parkinson ont donné des mauvaises notes en général par rapport à celles qui n’étaient pas touchées”.
Des patients qui oublient les risques d’une mauvaise alimentation
Le auteurs de l’étude ont ensuite tenus à vérifier un impact sur la mémoire de travail. En d’autres termes, si était également touchée la fonction cognitive relative au comportement et qui, ici, ferait oublier aux patients le caractère négatif du grignotage. Là aussi, les voyants sont apparus au vert.
Les chercheurs estiment qu’il s’agit là d’“une importante découverte pour mieux comprendre les origines et les conséquences de la maladie de Parkinson”. Il y a un peu plus d’un an, nous rapportions les conclusions d’une étude américaine selon laquelle les effets de la maladie de Parkinson pouvaient être ralentis par la pratique d’au moins 2h30 d’activité physique par semaine.
Source: www.24matins.fr par Gael Brulin