LA MALADIE,  LA RECHERCHE

Parkinson: un mini-robot capable de naviguer dans le cerveau pour soigner des maladies neurologiques.

Le laboratoire Robeauté a mis au point un robot capable de naviguer dans le cerveau pour soigner des maladies neurologiques.Cette intervention serait moins invasive que les techniques actuelles.Elle pourrait être testée sur les humains d’ici deux ans.

La technologie au service de la médecine. Des maladies neurologiques pourraient bientôt être traitées en commandant un minuscule robot capable de naviguer dans notre cerveau. C’est l’innovation mise au point par le laboratoire français Robeauté, qui pourrait être utilisée pour les victimes d’AVC, les malades d’Alzheimer, de Parkinson ou de cancers du cerveau.

Le mini-robot mesure 1,8 millimètre de diamètre, à peine plus qu’un grain de riz. Chacun de ses composants a été miniaturisé. “Il y a un système de propulsion qui permet de faire avancer le robot, un système de navigation qui permet d’orienter la trajectoire, de le faire tourner. Il y a également un système de tracking, qui permet de localiser le robot à l’intérieur du cerveau”, détaille Lucas Chalivoy, ingénieur en mécanique, qui commande le minuscule objet avec une manette de jeux vidéo.

Une chirurgie moins invasive

“Le micro-robot va aller sur les sites à traiter en y déposant des médicaments, en y amenant des électrodes, le type de traitement qui correspond à la pathologie”, promet le co-fondateur du laboratoire Bertrand Duplat dans le reportage en tête d’article. Les interventions seraient ainsi moins invasives : “Plutôt que d’imaginer pour atteindre une zone profonde une trajectoire en ligne droite qui peut être dangereuse parce qu’elle traverse des sillons, des zones fonctionnelles, on peut tout à fait imaginer un micro-robot qui contourne la zone dangereuse”, explique le neurochirurgien Arthur André.

Le robot pourra aussi récolter des données en temps réel à l’intérieur du cerveau, et aidera donc également pour la recherche contre les maladies neurologiques, qui touchent environ une personne sur huit dans le monde.

L’invention est actuellement testée sur des animaux, et devrait être mise en application sur des humains pour la première fois d’ici deux ans.

Source: La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Caroline Bayle, Hélène Massiot

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